Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 16:42

Voici les résumés des deux 1/4 de finale du bas de tableau :

 

SOUTH AFRICA / AUSTRALIA

Ce choc était, on le rappelle, le 3e entre ces deux nations en Coupe du Monde, avec une voctoire partout avant celui-là. Bien malin qui pouvait prédire un résultat fiable tant ces deux nations ont enchainé le bon et le moins bon depuis trois mois Je m'étais avancé pour une victoire des Sud-Africians, 15-6.

Le match

Au delà du score, bien malin qui pouvait présire le scénraio de ce match, tant il est surprenant : chacun a joué selon le jeu habituel de son adversaire du jour. Les Wallabies sont craints et reconnus pour leur capacité à faire vivre le ballon, à l'aérer, et créer des espaces en enchainant les temps de jeu à toute vitesse, alors que les Sud-Af' mettent en avant leur force brute, un paquet d'avants très lourd, et un jeu fait d'occupation du terrain et de bien peu de spectacle - cf leur titre mondial en 2007, avec une équipe à l'ossature très proche du millésime 2011.

essai-Wallabies.jpg

Dès l'entamme, les Sprinboks sud-africains prenaient l'avantage... sur le plan de l'occupation et de la possession, mais sans concrétiser, alors que contre le cours du jeu, les Australien marquait en essai sur un ballon de récupération (cafouillé par les Springboks dans leurs 22) par leur capitaine James Horwill et une pénalité : 8-0 à la 20e minute.

Puis alors que la guerre des rucks avait bien lieu, un évènement changea le cours du match : la sortie de Henrish Brüssow, 3e-ligne sur le mode plaqueur-gratteur heros de tout un peuple, en milieu de 1ere mi-temps. Le match dans Pocock.jpgle match qui démarrait avec son vis-à-vis direct David Pocock perdit alors tout son intéret pour les spectateurs, mais pas pour les Wallabies : le blondinet australien put alors s'en donner à coeur-joie, et put ainsi pourrir les sorties de balles sud-africianes pendant toute la partie en toute impunité car son équivalent chez les Springboks avait quitté le terrain. Dire que David Pocock (que l'on voit ici plaquer le centre Jean DeVillier) a pesé sur ce match est un euphémisme, tant on le vit partout, absolument partout, permettre des libérations rapides sur les rucks australiens et ralentir ou piquer les ballons sud-africians. Plus de vingt-cinq plaquages et cinq turnover à son actif, pour un titre d'homme du match flagrant. On pourrait le surnommer GPS, tant il sait lire le jeu et se trouver toujours là où se trouve la ballon !

 

Une 2e mi-temps aussi frustrante que la 1ere pour les Springboks

Malgré une domination toujours aussi franche, les Boks ne parvenaient pas à marquer, ou si peu : 8-3 à la mi-temps. A la 50e minute, le commentateur du site de l'IRB rassurait les Sud-Africains : "Continuez comme ça, les Wallabies vont forcément craquer, ça va forcément passer pour vous".

Et à la 60e, on y a cru : toutes les stat sont alors de façon écrasante en faveur des Springboks : occupation, possession, pénalités, touches, touches sur lancé adverse (5 à 0 pour les Boks !), la m^lée australienne souffre... Bref rien ne va plus pour les Wallabies. Et - enfin - les joueurs de la pointe de l'Afrique passent devant au score sur un drop de Morné Stein. 9-8. Ils vont enfin pouvoir plier ce match.

Et puis non. Sur leur unique incusrsion dans le camp adverse, les Australiens se permettent le culot de passer une pénalité, 11-8. Pour ne plus lacher ce match !

 

Trois fois par mi-temps, les Sud-Africains ont perdu des ballons d'attaque à 5m de la ligne Wallabies. Un essai leur a été refusé pour un en-avant de passe. Bref, les Boks auraient en effet pu gagner ce match de 30 points. Mais les Wallabies ont plié, plié, plié, snas jamais rompre, sans jamais encaissé d'essai, et sans (presque) jamais être pénalisé ; les Boks n'ont donc pas pu traduire au score leur domination. Outre la sortie de Brüssow, la blessure et donc le forfait de françois Stein a surement pesé sur ce match, puisque son homonyme Morné a raté deux tentatives de pénalités lointaines, des 50m, que le blond du Racong-Métro aurait assuremment transformé...

 

NEW ZEALAND / ARGENTINA

En  voilà un de match qui a suivi un scénario plutôt attendu, et proche du pronostic que ce blog avait pu faire : domination difficile des Néo-Zélandais, résistance acharnée des Argentins, et fin de match toute à l'avantage des All Blacks. Affiche non pas inédite en Coupe du Monde, car ils se trouvaient dans la même poule en 1987, déjà sur le sol néo-zélandais, pour une victoire 47-15 des locaux à l'époque.

60 minutes de doute ?

On attendait une farouche résistance des Pumas, je l'ai dit, et ils ne se sont pas contentés de résister ! Les joueurs en noir ont joué tel qu'ils nous y ont habitué depuis le début de cette compétition : jeu au pied utilisé avec parcimonie, toujours intelligemment, et surtout un volume de jeu toujours énorme. Les All Blacks nous ont encore une fois montré toute leur science du rugby, exploitant toute la largeur du terrain pour étirer la défense adverse, et des joueurs qui arrievent de loin derrière, lancés comme des frelons, pour franchir cette ligne de défense étirée et donc moins solide. A celà s'ajoute leur petite marque de fabrique : ces fameuses off-load, ces passes après contact qui permettent de franchir cette fameuse défense, dont Sonny Bill Williams s'est fait le porte drapeau.Essai-cabello.jpg

Face à ce schéma de jeu, les Pumas ont su opposer une défense très adéquate : la ligne de défense se déplaçait très très vite sur la largeur du terrain, de façon toujours compacte, avec des avants et 3/4 toujours équitablement répartis pour toujours avoir des gros près à contester le ballon dans les rucks. Et cette tactique s'avéra payante, puisqu'à l'heure des citrons, le score était seulement de 12 à 7 pour les All Blacks, qui n'avaient toujours pas marqué le moindre essai ! les Pumas profitèrent d'une double erreur de défense de la 3e-ligne All Blacks (McCaw et Read) et d'un geste de grande classe façon volleyeur de Felipe Contepomi pour inscrire un sublime essai de 50m.

Weepu-Haka.jpgAlors le revers de la médaille de cette résistance argentine fut le nombre de pénalités que Nigel Owens accorda aux Néo-Z, que Piri Weepu - élu homme du match - se fit un plaisir de transformer en points au planchot. Belle revanche pour ce leader naturel, et leader du Haka (voir photo), à qui le banc de touche était promis avant le début de la compétition, et qui s'imposa naturellement comme le premier choix en n°9. Il est d'autant plus indispensable depuis le forfait sur blessure de l'icone de tout un peuple, Dan Carter en n°10. Le jeune bizuth Colin Slade intronisé à la place de Carter a pu alors s'appuyer sur l'expérience de Weepu à ses côtés... jusqu'à sa sortie avant même la mi-temps sur blessure. Le contre-bizuth, Aaron Cruden put lui aussi à son tour profiter de Weepu pour se faire chouchouter, et faire un superbe match.

Les All Blacks autoritaires

A la 50e minute, avec les Pumas à deux petits points, on sentit les All Blacks se réveiller. Accélérer encore et encore les transformations du jeu, les courses, les passes, les enchainements... et cela paya très vite... mais toujours pas d'essai, mais 2 pénalités supplémentaires dans la besace, 18-12. Pendant toute cette période, les Blacks n'ont pas douté, même s'ils ne parvenaient pas à prendre le large au tableau d'affichage. Mais s'ils n'ont pas douté, c'est aussi et surtout parce qu'ils gardaient touefois la tête au score, grace à la botte de Weepu.

Après l'heure de jeu, les All Blacks allèrent enfin à dame, par leurs avant, juste récompense pour tout ce travail de sape : Kieran Read puis Brad Thorn, pour porter le score à 33-10.

essai-read.jpg

Un petit mot sur Richie McCaw, le skipper néo-zélandais : On sait à suel point il est craint par toutes les équipes du monde pour sa capacité à gratter des ballons, ou au moins à les ralentir - comme Pocock et Brüssow. Et à quel point il est énervant, tant on a le sentiment qu'il existe un arbitrage à deux vitesses : pour Richie McCaw, et pour le reste du monde. Il est toujours "à la limite", mais jamais sifflé. On le voit toujours se relever en dernier, de là où il n'avait certainement pas le droit de se trouver... Espérons que pour la suite de la compétition, les arbitre arrivent ENFIN à le sanctionner autant qu'il le mérite ; et si ce n'est pas le cas, que les joueurs adverses lui résevent la sanction qu'il est d'usage de trouver sur tous les terrain boueux du monde entier pour ce genre de comportement...

Partager cet article
Repost0

commentaires